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Environnement naturel

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Préservation de nos ressources

 

Les feux majeurs de 2022 rappellent l’importance du risque d’incendie de forêt et de végétation. Le changement climatique intensifie ce risque : la saison des feux s’allonge et le risque s’étend dans de nouvelles régions.

Débroussailler son terrain et les abords de son habitation, c’est faire face à cette menace : limiter la propagation du feu, faciliter l’intervention des sapeurs-pompiers, et c’est aussi la meilleure des protections pour les personnes et leurs biens.
C’est pour cette raison qu’il s’agit d’une obligation légale sur une partie du territoire, lorsque le risque le justifie.

Le débroussaillement vise à réduire la masse de végétaux dans une zone de 50 mètres (ou 100 mètres - à adapter au contexte communal) autour des bâtiments ou autres équipements.
Sont concernés par cette obligation les propriétaire de bâtiments ou d’équipements situés à moins de 200 mètres de bois, forêts, landes, maquis et garrigues.
Le maire est chargé du contrôle du respect de cette obligation et les agents assermentés, notamment ceux de l’Office national des forêts (ONF), sont habilités à verbaliser.

 

Source : draaf.pays-de-la-loire.agriculture.gouv.fr

 

Plus d'informations :

Êtes-vous concerné par le débroussaillage ?

Quand débroussailler ?

Comment débroussailler ?

 

 

 

Jardiner sans pesticides


Dans un souci de préservation de la qualité des eaux et de santé publique, la commune s’est engagée dans une démarche de réduction de l’utilisation des pesticides sur ses espaces publics.

 

Quelques informations sur les pesticides

Un pesticide de synthèse est une substance chimique visant à se débarrasser d’insectes ravageurs (insecticides), de maladies causées par des champignons (fongicides) et/ou d’herbes concurrentes (les herbicides)... "pest" signifie espèce nuisible et "cide" signifie tuer. Ces substances sont parfois appelées produits phytosanitaires ou phytopharmaceutiques.

La France est le troisième pays consommateur au monde et le premier utilisateur européen de produits phytosanitaires.

Les pesticides sont aussi utilisés dans les zones non agricoles
Ils sont ainsi épandus dans divers lieux publics (voirie et  infrastructures routières, infrastructures de transport ferroviaire, parcs et jardins) et privés, dont les jardins des particuliers.
Cet usage représente près de 10 % des utilisations de pesticides en France. Peu importante en quantité par rapport aux usages agricoles, cette consommation constitue néanmoins une source significative de la contamination des eaux (infiltration, ruissellement). Les enjeux environnementaux et sanitaires sont très forts et tous les acteurs, publics, privés et ainsi que les particuliers sont concernés.

 

Jardiner au naturel, c’est jardiner sans produits de synthèse (pesticides, engrais chimiques) et en s’aidant des processus que l’on retrouve dans la nature.

Afin de préserver l'eau, l'environnement et la santé, il est impératif d'adopter des pratiques de jardinage sans pesticides ni engrais chimiques. Des solutions existent, pour la plupart très faciles à mettre en œuvre.
 

Les grands principes du jardinage au naturel :

  • Proscrire les pesticides (herbicides, insecticides et fongicides) et engrais chimiques ;
  • Couvrir le sol par des paillages, des plantes couvre-sol et des engrais verts ;
  • Choisir des plantes adaptées au jardin (sol, climat, exposition) ;
  • Entretenir la fertilité du sol en développant l’activité des vers de terre et des micro-organismes par des apports réguliers de compost, source d’humus, et par la mise en place de paillis ;
  • Penser à la rotation des cultures légumières et aux associations de plantes ;
  • Créer un environnement favorable aux plantes et animaux du jardin : haies fleuries et champêtres tapissées de feuilles mortes, fleurs en toute saison, point d’eau permanent dans le jardin, abris à insectes… ;
  • Utiliser des outils adaptés et travailler la terre au bon moment.

 

Source : mon-jardin-au-naturel.cpie.fr

 

 

 

Invasions biologiques et espèces invasives

 

Certaines espèces animales ou végétales, une fois introduites dans un nouveau milieu ou continent, vont survivre, se reproduire et parfois proliférer. On parle alors d’espèces invasives qui composent les invasions biologiques.

Ce processus s’est amplifié durant les dernières décennies avec l’augmentation des transports et des échanges commerciaux internationaux.

Pourquoi s’intéresser aux invasions biologiques ?
La prolifération d’une espèce, en entrant en compétition avec les espèces naturellement présentes, peut réduire la richesse d’un site.

À l’échelle mondiale, les invasions biologiques sont actuellement considérées comme l’une des principales causes de perte de biodiversité.
D’autre part, les proliférations peuvent produire des nuisances aux activités humaines ou des problèmes de santé publique.

En pays briéron
Écrevisse de Louisiane, jussie, myriophylle du Brésil, ragondin, poisson-chat, baccharis, Ibis sacré du Nil, carassin, et renouée du Japon sont les espèces qui, actuellement, symbolisent les invasions biologiques et préoccupent les gestionnaires d’espaces naturels.

Sources : CNBB et PNR Brière

 

 

 

Plantes exotiques envahissantes et jardins

 

Les jardins, source d’introduction
Nombre de plantes, d’ornement ou potagères, présentes dans nos jardins, ne sont pas originaires de nos contrées. Chaque année, de nouvelles variétés ou espèces sont proposées pour embellir les jardins des particuliers et les espaces publics. La grande majorité ne présente pas de caractère invasif. À l’inverse, pour un petit nombre, des plantes exotiques sont particulièrement dynamiques et gagnent, à partir des jardins, les espaces naturels où elles créent des envahissements difficiles à contrôler.
Sur ses propres parcelles, le jardinier est également confronté aux envahissements qu’il réduira souvent avec beaucoup de peine.

 

Pour ne pas contribuer aux invasions biologiques :

  • N’introduisons pas de plantes envahissantes avérées ;
  • Privilégions les essences locales ;
  • Ne plantons pas d’espèces exotiques dont le caractère invasif est connu ;
  • Ne laissons pas se développer dans nos parcs et jardins d’espèces invasives.

Consulter la liste des espèces déconseillées par le Conservatoire Botanique de Brest.

 


Les plantes à proscrire dans nos jardins marais-chapelains :

  • La Jussie : utilisée dans les mares et bassins, elle recouvre rapidement les berges et la surface de l’eau. L’arrachage manuel régulier de l’intégralité des plants (racines et feuilles) dès le printemps, est le moyen le plus efficace pour éliminer les herbiers. Depuis 2007, sa vente et son colportage sont interdits.
  • Le Myriophylle du Brésil : comme la Jussie, est utilisé pour l’ornement des plants d’eau et se gère de manière similaire.
  • La Renouée du Japon : introduite dans les jardins, cette plante forme des fourrés denses de plus de 2 m de haut. Son système racinaire est particulièrement puissant et peut déstabiliser les chemins et murets. La fauche régulière, dès que les pousses atteignent 20 cm, est préconisée pour réduire cette plante particulièrement vivace. Ne transportez pas la terre contaminée par des graines ou racines de renouée car vous allez la propager.


Que faire des plantes après destruction ?
Pour les petits volumes, le séchage, puis l’incinération, est une alternative intéressante, à condition de respecter la réglementation en vigueur (interdiction de feux estivaux, voir arrêté en mairie).
Nous pouvons tous contribuer à la protection de la nature. N’utilisons pas de plantes invasives.


Sources : CNBB et PNR Brière

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